Publié par Laisser un commentaire

LE frein à la communication interne

Vous qui lisez, reconnaissez que vous êtes sur le qui-vive ! Prêt ou prête à passer à autre chose. Tout à fait normal ! Sans gratification immédiate, sans l’idée qui capte rapidement, on bifurque ailleurs.

Si cette exigence à un enrichissement intellectuel rapide n’est pas condamnable en soi, ses conséquences se répercutent sur les plans physiques et relationnels, et donc en matière de communication interpersonnelle.

Pour maximiser nos performances et en faire plus, la solution coule de source : ne pas se laisser ralentir, faire plus vite et plus longtemps. Grâce aux (à cause des ?) technologies on fonce en multi-tâches, on zappe, et on dors moins pour rester au maximum présents sur tous les fronts. Au cours des vingt-cinq dernières années les adultes ont « gagné » de l’activité en « perdant » 18 minutes de sommeil (et les adolescents 50 minutes !) source INSEE. Or, d’un point de vue relationnel, le sommeil recharge notre aptitude à être ouvert… aux autres.

Compresser notre disponibilité, nos espaces libres, c’est tendance mais c’est en même temps nous fermer un peu plus à l’écoute et aux échanges, ceux dont le tempo n’est pas électronique mais biologique. Appuyer sur la touche d’un clavier est un geste mécanique, se faire comprendre est de nature psychologique, avec préparation et maturation des esprits. LE frein à la communication interne dans les organisations n’est donc pas un manque de moyens techniques ou financiers, c’est un manque de temps, ce temps indispensable pour parfaire les échanges humains.

Quoique l’antienne « on manque de temps » soit un refrain entonné partout, les temps calmes ne sont pas encore devenus une mode managériales. Et pourtant nombre d’incompréhensions, de quiproquos et erreurs seraient évités si…

Prenez bien le temps d’imaginer la suite !

De la mesure du temps

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *