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Le bénévolat, pas si loin que ça de la com interne !

ils photographient leur ville

Editions de l’ouvrage « Regards décalés » tout au profit d’une association charitable, La liane, qui facilite la vie de jeunes et de mères en difficultés à Saint-Louis du Sénégal. Le photographe, Yves Barou, a confié un appareil à des jeunes pour qu’ils capturent – à leur manière – l’environnement qui est le leur.

Insolite, émouvant, en tous cas décalé.

Pour ces jeunes ce fut un projet, une opération à vivre ensemble, donc une action de communication interne !

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Gratuité de la communication interne ?!

Au fondement de la communication, l’échange.

Une transaction qui n’est pas systématiquement équilibrée car il s’agit d’amoindrir des différences entre ceux qui détiennent une information (une richesse) et ceux susceptibles d’en avoir besoin (un manque).

De même qu’il y a ceux qui possèdent un bien et ceux qui en sont dépourvus, le don des premiers n’est pas forcément lié à l’attente d’un retour « efficace », d’une rémunération même symbolique.

Tout cela pour souligner que l’attitude d’être désintéressé(e) occupe toute une place conséquente dans le domaine de la com interne. On ne peut en effet communiquer avec les autres que dans le souci exclusif de faire passer ses propres messages. La gratuité (osons le mot générosité) s’accorde aux bons sentiments, ou plus exactement aux postures authentiques d’intérêt… pour les autres.

La communication interne, c’est les autres !

En ces mois de confinement (mars-avril-mai 2020) pour cause de pandémie, A EDITORIAL offre aux visiteurs de ce site la gratuité des ouvrages ici présents, sous forme de fichiers pdf.

Votre demande (svp par mail à Jean-Philippe Cathelin) vous permettra une lecture autant que possible enrichissante et en tous cas professionnelle.

Bonne lecture ! Prenez soin de vous et préparez l’avenir !

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Une communication interne exemplaire ? Alors… témoignez !

Appel à témoins pour un ouvrage en cours d’écriture en 2020 ,« les X secrets des entreprise où il fait bon travailler ».
Si vous connaissez des organisations (la vôtre ?) où il serait judicieux de recueillir des témoignages, vous êtes bienvenu(e)s. Cette recherche vise, entre autres, à discerner les liens entre qualité de vie au travail et qualité de la communication interne.
Laissez-nous des coordonnées pour vous joindre, témoignez directement, indiquez-nous des pistes, ou remplissez ce bref questionnaire Et merci 🙏 d’avance si vous participez à cet éclairage singulier du monde du travail !

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La bonne année de la communication interne

Traditionnel, le début d’année est souvent l’occasion de résolutions à tenir et de bons vœux à exprimer aux autres. Mais dans ce dernier cas tout est tellement dans la forme, que si celle-ci n’est pas personnalisée votre message peut ne pas créer l’effet désiré, il peut même produire l’effet contraire !

En effet, avec un message classique, convenu et courant, on peut être classifié comme quelqu’un de banal, qui cherche uniquement à rester présent aux yeux des autres. Quant aux vœux expédiés par mail et conçus comme du prêt-à-souhaiter, valables pour tout contact, ils signifient à vos destinataires que vous les classez tous au même rang. Dommage non ?! Même si votre intention est sincère, souvenez-vous que c’est au niveau du récepteur que se recréer toujours le message.

Mettez les formes ! Si concernant cette tradition il s’agit pour vous d’un passage obligé, optez a minima pour une personnalisation soignée des messages. Surtout si, dans vos résolutions de communication interne de l’année, vous avez choisi de ne pas faire… rien que de la com !

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LE frein à la communication interne

Vous qui lisez, reconnaissez que vous êtes sur le qui-vive ! Prêt ou prête à passer à autre chose. Tout à fait normal ! Sans gratification immédiate, sans l’idée qui capte rapidement, on bifurque ailleurs.

Si cette exigence à un enrichissement intellectuel rapide n’est pas condamnable en soi, ses conséquences se répercutent sur les plans physiques et relationnels, et donc en matière de communication interpersonnelle.

Pour maximiser nos performances et en faire plus, la solution coule de source : ne pas se laisser ralentir, faire plus vite et plus longtemps. Grâce aux (à cause des ?) technologies on fonce en multi-tâches, on zappe, et on dors moins pour rester au maximum présents sur tous les fronts. Au cours des vingt-cinq dernières années les adultes ont « gagné » de l’activité en « perdant » 18 minutes de sommeil (et les adolescents 50 minutes !) source INSEE. Or, d’un point de vue relationnel, le sommeil recharge notre aptitude à être ouvert… aux autres.

Compresser notre disponibilité, nos espaces libres, c’est tendance mais c’est en même temps nous fermer un peu plus à l’écoute et aux échanges, ceux dont le tempo n’est pas électronique mais biologique. Appuyer sur la touche d’un clavier est un geste mécanique, se faire comprendre est de nature psychologique, avec préparation et maturation des esprits. LE frein à la communication interne dans les organisations n’est donc pas un manque de moyens techniques ou financiers, c’est un manque de temps, ce temps indispensable pour parfaire les échanges humains.

Quoique l’antienne « on manque de temps » soit un refrain entonné partout, les temps calmes ne sont pas encore devenus une mode managériales. Et pourtant nombre d’incompréhensions, de quiproquos et erreurs seraient évités si…

Prenez bien le temps d’imaginer la suite !

De la mesure du temps

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Du jeu dans la communication interne

S’il fallait extraire du cœur de la communication interne, un terme qui fasse sens, on pourrait saisir le mot « relationnel ». Car si tout se joue in fine au niveau individuel, c’est aussi via les interactions et le lien qui se tisse AVEC les autres que transite l’information. Et si les moyens d’échange sont souvent d’ordre technique et organisationnel, la réception des messages aboutit chez chacun de nous dans un réceptacle affectif, émotionnel. Au final rien que de l’humain !

Autant dire qu’il faut mettre les formes pour faire passer un message qui a vocation à être correctement perçu, et admis. Si la discipline n’est pas à négliger pour certains résultats, elle trouve ses limites dans les cas où les intelligence est sollicitée avec le bon vouloir comme excipient.

Une entité de travail se constitue d’une multitude de rouages humains, chacun avec une fonction plus ou moins essentielle mais tous en relation, distante ou pas, avec l’ensemble des autres. Et, tout comme dans un mécanisme technique, une horloge ou un moteur par exemple, cela ne peut fonctionner que grâce au jeu qui existe précisément partout. En mécanique et pour les pièces en mouvement on appelle ce jeu de l’ajustement, en termes humains il s’agit de libertés.

Sans a minima une libre marge d’appréciation de la conduite à tenir dans ses propres tâches et propos, on bloque non seulement la communication mais aussi l’intelligence collaborative; autant alors laisser place à l’intelligence artificielle.

Tracez donc le parallèle avec les fameuses procédures à respecter : celles qui conduisent jusqu’à des résultats absurdes parce que personne ne se sent logiquement libre de les contourner malgré leurs failles ! Que personne n’imagine une communication et un fonctionnement hors normes ! Et pourtant…

À défaut d’un contexte souple pour exercer son vrai rôle, la communication interne joue son propre jeu dans les interstices des discours officiels, et dans les temps… libres.

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Et si la communication interne n’existait pas ?

Les professionnels de la communication interne s’interrogent souvent sur les contours de leur fonction, sur leur profil de poste. Toutes les tentatives de définition (et de justification) de leur mission sont accueillies avec intérêt. L’AFCI, en 2005 déjà, y avait contribué avec la publication du « référentiel de la fonction communication interne » assorti d’une affiche que certains placardaient sur leurs murs, comme pour s’expliquer… aux autres.

En 2019 cette association a récidivé sa tentative de circonscrire plus amplement encore le métier lors de son trentième anniversaire. L’occasion d’approfondir « La raison d’être de la communication interne » (#LaGrandeEtude2019), revisitant le passé, explorant et se projetant judicieusement sur l’avenir.

Malgré tout un goût d’inachevé demeure peu ou prou, et à juste titre, car tout ne se modélise pas dans ce profil de poste, bien des attitudes ne se traduisent pas en procédures, elles ne se prévoient pas, l’essentiel sort souvent du cadre. Reste que mesurer des résultats sans en discerner précisément les causes demeure possible.

Alors que la saveur ne s’explique pas toujours, elle se ressent, et différemment selon les personnes. Or toute organisation a horreur du flou et des zones franches qui ne relèvent d’aucun contrôle. La conformité d’abord ! Utopique donc de donner carte blanche à certains communicants pour faire le job à leur guise, pour jouer sur les échanges et la qualité de vie au travail à tous les échelons d’une organisation. Temps longs et espaces libres ne figurent dans aucune définition de fonction.

Comme au fondement de la fluidité des échanges au sein d’une communauté la communication interpersonnelle tient une part prépondérante ne devrait-on pas prendre aussi en compte les individus et leurs aspirations individuelles ? Bizarre, mais au fait, ne le fait-on pas pour les clients ?! A la base du métier on trouve en effet l’envie, tout autant voire davantage que l’intérêt.

Toujours est-il que l’on ressent surtout le vide et le besoin de la communication interne lorsqu’elle manque de moyens et d’entrain, qu’elle n’existe pas beaucoup, ou n’existe quasiment plus. La preuve par l’absence !

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Le métabolisme et la communication interne

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Il est parfois utile de transposer une donnée dans une discipline qui n’est pas la sienne pour un point de vue nouveau et une approche enrichie.

Le responsable de la communication interne d’une organisation pourrait ainsi être assimilé au médecin spécialiste du métabolisme. Mais… la spécialité reste inexistante, alors même qu’un bon métabolisme est essentiel tant il joue sur la coordination de toutes nos fonctions vitales. Qu’un rein soit déficient, que le taux de sucre dépasse les normes, que…, etc., tout peut jouer sur le métabolisme c’est-à-dire sur l’équilibre des échanges qui dynamisent en permanence notre corps. Et pourtant les soins s’appliquent le plus souvent à réparer un organe ou rééquilibrer une fonction sans naturellement veiller sur tout le corps y compris en abordant les données psychologiques de l’individu concerné. L’approche holistique rime avec utopique.

Le parallèle avec la communication interne devient plausible : au travail personne ne dispose de moyens d’assurer toute la fluidité des échanges d’informations (et, plus difficile encore, de leur juste compréhension) mais certains peuvent être investis d’un rôle de vigie et de facilitation sur ce qui est crucial pour le bon fonctionnement de l’ensemble. Attribuer à quelqu’un la fonction de Responsable de la communication interne, il faut admettre que c’est l’affubler d’une mission globalement impossible. Courage quand même, la modestie des actions n’empêche pas leur efficacité ciblée !

Filons encore un peu la métaphore médicale : imaginons un corps en total ordre de marche (oui ce n’est qu’un cas d’école ;). Celui-ci n’est aucunement à l’abri de perturbations car notre environnement social joue indéniablement un rôle sur lui, et donc sur sa santé. On mesure la complexité de ce vaste domaine ou règne l’interdépendance.

Eh bien la communication interne d’une organisation de travail n’échappe pas davantage à la complexité, avec une imbrication du même ordre. Pour autant on ne doit pas baisser les bras mais plutôt se retrousser les manches afin de déterminer les principaux facteurs qui jouent sur la vitalité de l’organisation. S’il sont pour une part d’ordre matériel, ils demeurent surtout d’ordre psychologique, et donc de management, d’interdépendance là aussi, avec à l’avant-poste le relationnel. Une situation somme toute vivante, précaire, qui mérite, naturellement et en permanence, nombre de soins appropriés.

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La métaphore de la communication interne

La scène se passe sur un chantier de construction d’une cathédrale :

Trois ouvriers portent une pierre et l’on pose à chacun d’entre eux la même question « que faites-vous avec cette pierre? »

• Le premier répond « je transporte une pierre ».

• Le deuxième indique « je gagne ma vie ».

• Quant au troisième il explique « je construis une cathédrale »

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Où se professionnaliser en communication interne ?

Pour progresser, autant la lecture est structurante, autant les échanges interpersonnels sont essentiels.

Comme dans son sens profond la communication interne est affaire de savoir-être et de méthode, rien de tel que de se nourrir de rencontres entre pairs et de pédagogies spécifiques.

Deux associations offrent ainsi de telles opportunités :

– L’AFCI (Association Française de Communication interne),

La Maison du Management.

Outre la pertinence de leurs programmes, chacun d’elles cultive une convivialité qui est, comme on le sait, comme on le vit, ou comme on devrait s’en douter 😉 un levier majeur de la communication interne.